mardi 29 janvier 2008

Les Galapagos

"Bienvenue aux Galapagos",
nous lance notre GO, l'iguane des mers, à notre arrivée !

Avant même l'atterrissage, Boris voyait déjà par le hublot des lions de mer ("lobos maritimos") sauter dans les vagues. Houuuuu !.... Y'a l'air d'y avoir de la vie ici !

Sur le trajet entre l'île-aéroport de Baltra, où nous arrivons, et Puerto Ayora, port de Santa Cruz, île la plus touristique parmi l'archipel des Galapagos, nous découvrons une première partie de cette nature étonnante.

Des cactus géants, des arbustes blancs qui poussent sur des roches noires ou très brunes... sur de la lave en fait !




Le premier pélican que apercevons dans le port est seulement à quelques mètres de nous et il est fascinant de pouvoir le voir évoluer d'aussi près. Mais est-il apprivoisé, fou ou malade pour s'approcher autant des hommes ? Non, il est juste aux Galapagos, le royaume de la cohabitation humains /animaux (à part pour la surpêche aux requins qui est un débat d'actualité en ce moment en Equateur).

En quelques heures, nous admirons les frégates qui pêchent en piqué dans le port, les lions de mer qui se prélassent sur le pont ou à l'arrière même des bateaux, les pélicans qui participent à la criée au retour des pêcheurs, les iguanes qui se balladent près du distributeur automatique de billets... Hallucinant !!

















A Santa Cruz, on part plonger en sorties à la journée sur différentes îles, sur le bateau de Daniel, le capitaine, et de Hugo, le dive master, qui viennent d'ouvrir leur club il y a 5 mois. Le club est très pro, le matériel neuf, nos compañeros de plongées (deux italiens si "soccolentos" -on se comprend- et un avocat équatorien avec femme et enfants) très sympas et très drôles et surtout, surtout, les plongées sublissimes !


















Gordon Rock, un caillou qui tombe à pic dans l'eau avec au milieu une passe de 20 mètres de profondeur où défilent les poissons. Beaucoup de courant... beaucoup de requins...




















Et nos chouchous, avec qui on n'avait jamais plongé avant : les lions de mer, tellement curieux et tellement drôles, qui jouent avec nous et font des figures improbables. On en a même vu, en sruface, faire du surf ! On vous jure que c'est vrai !!!






















Vous imaginez que nous sommes sur des sommets de volcans immergés, perdus au milieu du Pacifique, à plus de 1 000 bornes des côtes ? Nous on a du mal à y croire...
Et contrairement à ce qu'on pensait trouver (des roches arides), les paysages sont splendides et d'une grande diversité.
Les habitants des îles étaient implantés bien avant l'essort touristique et la vie locale y reste ancrée autour de l'élevage, la culture et la pêche.













Et au milieu de tout ça, la bougie globe se fait de nouveaux copains,




Boris se mêle aux autochtones




et Cécile ne fait pas le poids...










Autre expérience : depuis l'île de Santa Isabela, où nous restons deux jours, un guide et sa petite fille nous emmènent sur des îlots avoisinants (les Tintoreras) pour une partie de découverte de la flore et de la faune locale. On compte également y faire du snorkeling. Les Tintoreras sont en fait de petits requins de récif qui viennent paresser et y trouver refuge dans la journée.
Quand notre guide nous montre l'endroit où nous allons faire du snorkeling, nous sommes un peu déçus de nager dans un vulgaire bras de mer de 50 cm de profondeur et plutôt étroit... jusqu'à tomber nez à nez avec un requin, puis deux, puis trois, puis quatre... que nous réveillons au beau milieu de leur sieste et avec lesquels nous nous croisons dans toujours aussi peu d'eau. Inoubliable, mais si Cécile avait su avant à quoi s'attendre elle ne se serait jamais mise à l'eau !




Au cours de cette même ballade, on tombe sur un petit lion de mer d'à peine quelques jours :










Vue de notre cabaña de Santa Isabela.

On quitte l'île à 6 h du mat', alors que le soleil se lève :










Petite baisse de régime pour la tortue géante...






















On débarque sur l'île de San Cristobal en plein carnaval. Jours fériés pour les locaux. On a du mal à trouver un club de plong' ouvert...
Le grand jeu pendant le carnaval consiste à s'asperger de mousse, de peinture, de seaux d'eau, enfin bref, de tout ce qui peut tomber sous la main. Parfois, ça donne lieu à de véritables batailles rangées dans la rue. En tant que "jeunes gringos", on n'y échappe pas et on finit trempés !!

Finalement, on trouve un club qui nous emmène plonger sur León Dormido (ou Kickers Rock), un must de la plongée aux Galapagos.

Et nous ne sommes pas déçus de la réputation. C'est une véritable plongée miraculeuse !! On voit tout ! Des requins à foison, partout où se pose le regard. A tel point qu'on ne prend plus la peine que de se signaler les marteaux les plus gros... Des bancs de barracudas, une raie manta (la surprise !) et des raies aigles, des tortues, des lions de mer... enfin bref, tout !!!

En remontant à la surface, un peu hystériques, Cécile n'a qu'à dire "Il ne manque plus que les dauphins !" pour qu'un groupe d'une trentaine de dauphins se rapproche du bateau. Incroyable !!



En langage plongée, ça veut dire "requin marteau" !







Un taxi nous emmène avec son fils et son neveu, qui s'improvisent guides (ils rivalisent pour nous donner le plus d'info et nous faire gouter les fruits les plus rares), dans les terres de San Cristobal. On y découvre notamment des plantations de café bio voué à l'exportation.





Les Galapagos, c'est aussi un bon spot de surf, avec une population de surfeurs qui peut squatter des semaines ou des mois à San Cristobal.








Enfin, dernière petite surprise, en nous pointant le 6 février à l'aéroport de San Cristobal pour prendre un vol pour Guayaquil (sur la côte), on découvre que l'avion est parti depuis une heure !! Toute la ville semblait être au courant du nouvel horaire qui ne correspondait pas à celui de notre billet (le taxi, notre logeuse...). Il faut dire qu'il s'agissait du premier vol depuis un an et que tout devait se remettre en place. Après quelques palabres avec le directeur de la compagnie, ce dernier nous annonce désolé que le prochain vol ne part que le surlendemain. Oh noooon, on est bloqués deux jours de plus aux Gala !!!...

















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