On plonge, on nage, on farniente, on se ballade en scooter de crique en crique...
samedi 30 août 2008
Koh Tao
mercredi 27 août 2008
Jusqu'à Bangkok !
Jusqu'à la frontière, l'état des routes est misérable. Pas une portion goudronnée. Une rumeur court selon laquelle les travaux envisagés depuis des années sur ce tronçon de route seraient gelés sous la pression des compagnies aériennes qui relient Bangkok à Angkor. Beaucoup de gens ne vont au Cambodge que pour voir ces fameux temples.
Dès la frontière passée, tout change. Le minibus est propre et climatisé, les routes à deux fois deux voies nickel et goudronnées et la conduite de notre chauffeur plus sereine. On bascule dans un autre monde, celui de la modernité. Passage qui n'est pas sans nous rappeler, toute proportion gardée, la transition entre la Bolivie et le Chili.
On est super content de retrouver Bangkok, seul endroit traversé pendant le tour du monde où on avait déjà posé les pieds ensemble (sinon Boris connait un peu l'Inde du Nord mais pas Cécile).
Et ça tombe bien, c'est une ville qu'on aime bien !
Et comme tout le monde finit toujours par passer par Bangkok à un moment ou à un autre de son voyage, on y retrouve nos suisses tour-du-mondistes Anouk et Laurent et Marie, la parisienne avec qui on avait plongé en Australie. Retrouvailles bien sympas. Chacun décompte ses jours : Marie part le lendemain matin pour Paris (!!!), Anouk et Laurent ont encore un mois devant eux... et nous seulement 2 ! Vous vous rendez compte, l'angoisse : plus que deux mois de voyage !! Ca passe vraiment trop vite !
dimanche 24 août 2008
Siem Reap et les temples d'Angkor
Quand même, on reste subjugués par les élégantes Apsaras, ces danseuses célestes qui recouvrent les murs du temple.
Pendant trois jours (c'est le minimum vu la taille du site), on parcourt les temples enfouis dans la jungle et dont certains sont totalement ensevelis sous la végétation, ce qui leur donne une magie incroyable, avec des arbres qui s'incrustent dans la pierre au risque de faire s'effondrer des pans entiers de murs, ou au contraire qui soutiennent la structure des temples. On ne sait plus trop qui soutient quoi...
C'est le cas de Ta Prohm, par exemple :
L'un des portes d'accès :
C'est aussi ce temple qui illustre un épisode pas toujours connu de la vie d'André Malraux, bien avant qu'il ne devienne notre premier ministre français de la Culture, sous le gouvernement de Gaulle. Dans sa jeunesse, alors qu'il avait une vingtaine d'années, il imagine une façon originale de gagner sa vie, qui répond à son gout de l'aventure et à son amour pour l'Art. Il part avec sa femme Clara au fin fond de la jungle cambodgienne, officiellement pour y répertorier des temples non encore découverts, et en fait en profite pour piller quelques statues de danseuses aussi belles que rares, dans l'intention de les revendre. Il se fait chopper avant de quitter le Cambodge, est arrêté et jugé Phnom Penh ! Toute l'élite intellectuelle et littéraire parisienne de l'époque se mobilise en sa faveur. On trouve ça aberrant aujourd'hui !